Ua-Pu |
Dimanche, 7
juillet 2013,
Ua-Pou - Nuku
Hiva
Lors de notre
dernière navigation, Yum-Yum n'a pas comptabilisé les Milles parcourus… notre
roulette sous le bateau est encore bloquée.
Ce matin avant
de partir, j'enfile mon masque, mes palmes et plonge sous le bateau afin de « brosser »
la roulette. Mais oh, surprise ! cette
fois ci ce ne sont pas des algues qui la bloque mais une adorable mini pieuvre qui n'est pas contente
du tout de se faire chasser! Comme dans les dessins animés : elle a une
grosse tête en forme d'ampoule, de grands yeux noirs et elle éjecte de petits
jets d'encre ;-)
Chaque fois que
nous nettoyons notre coque nous avons une armada de mini crabes, furax, qui
tentent de nous intimider afin de nous empêcher de détruire leur nouvel
habitat.
Cet
impressionnant la rapidité avec laquelle la vie s'organise sous un bateau dès
que nous restons quelques jours au même endroit! : Les "mini" crabes
s'approprient des territoires définis sur les parois latérales des coques, dans
l'espace du sommet du safran ce sont de minuscules poissons très vivaces, 4
espèces différentes suivant les escales : les "pyjama style
prisonnier" sont en couple et chassent tout ce qui essaie de s'approcher;
les argentés sont brillant comme des bijoux et les transparents (ont peut voir
leurs entrailles!) sont en banc groupés; le miniature blanc/jaune, solitaire,
se colle à nous chaque fois que nous nous mettons dans l'eau !
Il y a aussi une multitude d'algues, de
coquillages et d'autres espèces végétales urticante ;-( qui prolifèrent à
vitesse grand V!
Notre chaîne
attire plutôt les calamars et notre ancre les poissons "coffre"…
Nous sommes
bien heureux d'avoir nettoyé notre coque à Tahuata car dans la plupart des
mouillages de Nuku-Hiva, l'eau est brune ou verte et il y a des requins...qui
ne sont normalement pas dangereux pour l'homme sauf, si l'eau est trouble!
Taiohae |
Grande
effervescence ici à Taiohae, (Nuku-Hiva) capitale des Marquises en vue des
festivités du 14 juillet. Au moins la Polynésie française fête dignement sa
fête nationale, organisant des réjouissances durant 1 mois!!! Danses, chants,
parades, courses de chevaux et de pirogues, défilés...chaque village et chaque
île réunis un nombre impressionnant d'artistes et de musiciens.
Pratiquées sur
toutes les iles et par toutes les générations, les fameuses danses guerrières,
les haka, puissantes et viriles,
contrastent avec la grâce féminine de la danse de l’oiseau.
Un terrible
accident, deux chevaux se heurtant tête contre tête en pleine vitesse, va endeuiller
et saper le moral de tout le monde pour le reste des festivités ;-(
Il n’y a même
pas un vétérinaire ici, à Nuku-Hiva, capitale des Marquises !
Vue
splendide depuis les hauteurs, le paysage est très différent de la côte sous le
vent (on se croirait en suisse !) à
la côte au vent, beaucoup plus aride.
Fougères géantes |
Comme à Chermignon !!! |
Visite de sites
archéologiques et « stop obligatoire » dans ces charmantes églises
polynésiennes, toutes différentes les unes des autres, mais ayant comme dénominateur
commun de merveilleuses sculptures sur bois.
Baie de Anaho |
Splendide baie
ou l’on peut enfin se baigner et crapahuter jusqu'à la ferme de Marie et Moena
qui après nous avoir fait faire le tour du propriétaire avec dégustation à la
clé, nous invitent dans leur cahute et nous offrent café, miel et pain
Marquisien le tout, fait maison, bien sûr.
Vue sur la Baie de Anaho, ho ho ;-) |
Notre plan est
de partir d’ici 2 jours pour les Tuamotu donc nous leur achetons fruits et
légumes pour 2 mois. Marie se propose de nous livrer le tout avec son
cheval ;-))
Nous
reviendrons à Hatiheu chez Yvonne pour l’expérience culinaire du four Marquisien
qui consiste à creuser un grand trou
dans lequel des pierres sont déposées sur un feu de braises puis recouvertes de
feuilles de palmes.
Four Marquisien |
Yvonne |
On y dépose cochon, poi-poi (fruit de l’arbre à pain) et fei-fei (bananes à cuire), on recouvre de feuilles de palmes, puis de sable, et on laisse cuire plusieurs heures. L’opération est un peu délicate à l’ouverture. Il faut dégager le tout sans que du sable pénètre dans la nourriture et…sans se brûler !
Ensuite, il ne
reste plus qu’à déguster, au son du yukulele !
Baie de Hatiheu |
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