Thursday, December 29, 2011

Guadeloupe  novembre 2011


24.11.11 - 14.00h, nous jetons l ancre à Rivière Sens après vingt-deux heures à la voile depuis Ste Lucie. Ressentant encore la fatigue des 5.00 h de marche à Ste Lucie, je suis contente d arrêter le bateau en Guadeloupe.

Vent très instable durant la nuit qui,du coup, à été assez mouvementée . De quart, j observe depuis un moment le gennaker (grande voile qui est enroulée, à poste, à l avant du bateau) je trouve qu il a "une drôle de gueule" ;-/ , me dis que je devrais intervenir...mais je n aime pas trop "ramper" à l avant du bateau qui ramasse des vagues chaque 2 minutes  quand je suis seule de quart. Le vent forcit, une prise de ris (réduction de la voilure) devient nécessaire...bonne excuse pour réveiller Tor (comme cela je pourrai sécuriser mon gennaker) mais pas le temps d être douce (;-)) j entend un claquement de voile, je hurle: Tor viens vite le gennaker s est ouvert!!! Je bondis sur la barre, affale au max (tourne le bateau dos au vent) afin de soulager la pression du vent dans les voiles. L homme sort en slip, hagard, et se fait renvoyer à l intérieur afin de mettre son gilet et harnais de sécurité ! haha
1/2 h plus tard,  tout rentre dans l ordre. Séché et dessalé, le skip  retourne se coucher.
Nous louons une voiture pour 2 jours afin de visiter l intérieur de l île et accéder au point de départ des treks. Mais il pleut beaucoup trop et les chemins se transforment en gadoue.
 

Nous devons renoncer à grimper la Soufrière (le volcan) eh oui, même nom qu à Ste Lucie!  On se console en allant visiter la plus ancienne distillerie  des Caraïbes (120 ans) qui fonctionne à la vapeur, produisant son énergie en brulant les déchets des cannes à sucre dont le jus a été totalement extrait auparavant. Étant  désignée comme "chauffeur", je me contente de hummer les rhum vieux dans les quels Tor découvre toutes sortes d épices et de saveur différentes.





  29.11.11 Sous des trombes d eau, nous nous dépêchons de relever notre ancre alors que les bateaux voisins tournent comme des toupilles et dérapent en direction des rochers. Après 4h de navigation sous la pluie, halte à Deshaies, dernier mouillage bien abrité au nord de la Guadeloupe.






1.12.2011 - 7.15h Nous jetons l ancre à Marigot, St Martin après 22h de voile. Bon timing! Les paquets commandés par Tor arrivent en fin d après midi,  récupérés derechef grâce à l ami Patrick. Nous déballons jusqu à la nuit noire afin de se débarrasser le plus possible des cartons et plastiques avant de charger le tout dans le dinghy.
 

2.12.11 Petite excursion à terre afin d inaugurer nos  "mountain bike" pliables et nos nouvelles raquettes de  speedy badminton ; -))

Tor est content ! ;-)

Samedi matin, 7.00h Afin de compenser le surpoids amener à bord de Yum-Yum, je remplis le dinghy de tout ce qui me semble superflus à bord et nous nous embarquons afin de monter un stand au marché aux puces organisé par l ami Jean-Claude. Sous l oeil ébahit de Tor...et malgré la pluie, je réussi à vendre les 3/4 de nos trésors ha ha Une bonne partie du butin sera immédiatement réinvestit en bières et repas local avec les copains.

 
  

Visite intéressante du chantier de notre ami Jean-Claude qui construit des "bateaux Thaï" :




4-12.12.11 Chantier à bord! Tor change notre " bloc froid" et installe une machine à laver/sécher ainsi qu un petit lave vaisselle. Bien que je n aime pas faire la vaisselle (alors que je cuisine souvent pendant des heures) je ne suis pas convaincue du ratio : gain de temps/ dépense d eau + énergie . Qui vivra verra!
 


 







Résultat final
 

 14.12.11 Partons s installer dans des eaux plus calmes - à l intérieur du lagon-
afin de décharger notre ancien gros frigo/congélateur. Jonathan & boys sont là, sur leur catamaran "Calabra". Nous festoyons dès le coucher du soleil et rencontrons d autres navigateurs bien sympa!

15.12.11 Avec regrets nous quittons St Martin et nos amis, direction Martinique afin de recevoir la famille de Tor le 20 décembre. Si tout va bien, nous  retrouverons nos copains fin janvier. Il se trouve que nous sommes 4 catamarans à avoir les mêmes projets de route...

19.12.11 Plus je pédale moins fort, moins j avance plus vite!!! En route pour la Martinique, point GPS à Fort de France nous donnait ce matin un solde de 10 heures à parcourir . Mais au fil des heures le vent faiblit ce qui nous donne une ETA (h d arrivée, pour ma sœur hi hi) de 10,50' deux h plus tard!?!

Wednesday, December 14, 2011

14 novembre 2011, Départ de Grenada,


Pelican


Poissons Pierre



Cet avec un petit pincement au cœur que nous quittons l’île de Grenada. La vie ici est vraiment agréable.
Mais un container de matériel commandé sur internet nous attend à St Martin et Tor aimerait finir les travaux à bord avant la venue de sa famille le 20 décembre en Martinique.
7.00H départ pour Carriacou (40 milles au nord de notre position) où nous avons rendez vous autour de midi avec Dominique et son « atelier flottant » afin d’installer les supports pour nos futures éoliennes.
Le vent étant absent ce matin, Tor s’assure par téléphone de l’exactitude de notre rendez vous avant de pousser avec nos moteurs. Au bout du fil : réponse caribéenne ;-) le gars est sur un autre « plan », nous le verrons demain… 


Instalation des supports a eolienne















Du coup, nous nous amusons à régater à la voile (avec 2 à 5 nœuds kn de vent !?!) avec un monocoque qui nous colle aux fesses. Sapristi !!! Se faire doubler par un mono est une nouvelle expérience dans ma courte vie de navigatrice en catamaran ! Mais c’est avec délectation que je le passe de vitesse 2 h plus tard, au près serré (si, si !) avec 11 kn de vent d’Est et une vitesse de 6.5 kn ! ha ha


Dernière semaine de folie à Grenada ;-)) Avons cumulé tout ce que nous n’avions pas encore eu le temps de faire sur cette merveilleuse île ! : (voir les photos et les commentaires de Tor) ?


 

Nous passons notre dernière nuit en territoire Grenadien à Sandy Island, réserve naturelle ou la tranquillité et les couchers de soleil sont magiques. Mais au petit matin je surprends des braconniers qui viennent d’attraper une raie ! ;-(



Drôle de squetch ce matin au service d’immigration quand nous présentons nos papiers afin d’effectuer notre « sortie » de Grenada. Les gars n’arrivent pas à comprendre que je puisse être le capitaine !  S’en suit une grande discussion très comique ou Tor s’en sort avec une bonne pirouette afin de ne pas « perdre la face » ha ha (voir sa version anglaise)
Rebelote à Union pour l’entrée du territoire. Cette fois, ce sont les douanières qui s’étranglent d’un rire gêné. C’est effarant de voir les réactions des « officiels » dans ces îles si une femme se présente comme chef de bord. Parfois ce sont presque des propos racistes !?!
Je suis presque soulagée de terminer « mes trois mois » (nous alternons les rôles de propriétaires et de capitaine ;-)) et je repasse la casquette du skipper à l’homme.

19.11.11 Mayreau :

Ancrons à Salt Whistle Bay. De notre bateau, la vue d’une baraque en tôle sur la plage d’où émane une « super reggae musique » nous attire. Mais nous ne voyons pas de ponton pour amarrer notre dinghy à terre. On s’embarque dans le kayak…je remonte ma robe par-dessus ma tête afin d’essayer de rester « sèche » ;-)
Nous rencontrons « Debbie & Black Boy » qui nous propose un barbecue (poissons + garnitures locale). Parfait, nous sommes affamés ! mais une heure plus tard...toujours pas cuit ! Nous trompons notre attente en dansant le reggae dans le sable, ce qui sèche ma robe, ha ha ! notre patience sera récompensée par un véritable délicieux repas local. Epique retour sur Yum-Yum en kayak dans la nuit noire ;-D
6.00h du mat, une forte odeur de fumée nous sort du lit. La baie est totalement enfumée ! On ne voit plus à 10m ! Dans la région, c’est « le sport national » de brûler tout et n’importe quoi ! A celui qui fera le plus grand feu !?!  Nous levons l’ancre et décampons afin de prendre notre petit déjeuner en mer, à l’air pur.




Cap sur Bequia. Belle nave à la voile, arrivons en début d’après-midi.
Nous jetons l’ancre à proximité du même bateau suisse que nous avions déjà comme voisin à Carriacou. Cette fois, je me décide à aller les rencontrer... Surprise ! C’est Mireille et Michel sur Calao que nous avions connu en janvier en Martinique grâce à l’ami Jacky !

Autour d’un pastis ils nous informent qu’ils partent sur St Vincent le surlendemain. Cette île ayant très mauvaise réputation auprès des navigateurs (vols, attaques, etc.) nous avions l’intention de laisser notre bateau au mouillage à Bequia et de prendre le ferry aller retour sur une journée afin de visiter St Vincent. Encouragé par le fait que depuis 10 ans Calao fait escale à Wallilabu sans anicroches, nous changeons nos plans.

Auparavant, nous voulons visiter à Bequia le sanctuaire de tortues « Old Hegg » sis en bordure de mer sur la côte « sauvage » Atlantique.


Le prix du taxi étant totalement exagéré, nous partons à pied d’un pas alerte. Mais la chaleur est suffocante ! Je « fais du pouce » dans le dos de Tor ;-O et un charmant cinéaste-Dean- qui allait justement filmer les tortues nous emmène.
Passionnante discussion avec Brother King qui ramasse les œufs de tortues et les élèvent quelques années afin qu’elles aient plus de chance de survivre avant de les relâcher en mer. Il nourrit les bébés tortues avec du thon en boîte ( !?!)






21.11.11 Départ très tôt le matin pour Wallilabu, St Vincent ou nous avons « réservé » une bouée d’amarrage par tél.et un guide local pour pouvoir faire un trek. Mais le gars n’est pas là à notre arrivée (normal) ;-) Le temps de nous attacher au célèbre ponton du film : Pirates des Caraïbes à l’aide d’un gars du coin essayant de gagner quelques sous, le « guide » prévu arrive et ils commencent à se chamailler ! 

Wallilabu, St Vincent

Visite du musée « Jack Sparrow » puis superbe balade en compagnie de Speedy qui nous emmène dans la montagne en pleine nature. Après une bonne heure ½ de marche, alors qu’une forte odeur de cannabis nous environne ( !?!) Speedy nous fait quitter le sentier et s’enfonce dans les hautes herbes. Nous traçons derrière lui ! 15 min plus tard et la « carrosserie »bien rayée (lol, Alain) ;-) nous retrouvons un chemin. Nous comprenons qu’il y a des endroits à éviter...les dealers ne sont pas des enfants de cœur...


reste de decor du film *Pirates...*



 



acces boueux et escarpe !










6.45h Nous sommes prêt à partir pour Ste Lucie. Entamons notre manœuvre…le câble des gaz du moteur tribord ne répond plus !
7.30h, Tor et ses mains magiques a tout réparé ; en route !
Jolie nave, début d’après-midi : île en vue !
En approche du mouillage « des Pitons » au pied du volcan « la Soufrière »de Ste Lucie, tour à tour des gars dans diverses embarcations tentent de s’approcher de notre bateau afin de nous proposer leurs services (bouée d’amarrage, guide, excursions etc..). Connaissant la combine, je prétends que nous avons déjà rendez vous avec... x ou y (j essaie de trouver un nom local) et ça marche ! Répit de courte durée, un flot de vendeurs ambulant va défiler autour de notre bateau (avec plus ou moins d’agressivité si on refuse de leur acheter quelques choses) ! Tor leur file une bière et les chassent avec diplomatie.
Le lendemain, nous voulons partir visiter l’île mais ne sommes pas très chaud de laisser notre dinghy toute la journée à un ponton et de montrer que nous ne sommes pas à bord de Yum-Yum (si l’annexe n’est pas derrière le bateau).
N’étant pas loin d’une plage, nous roulons nos affaires dans nos sacs étanches et partons à la nage ;-)


Petit Piton,Ste Lucie


Après 5 h de marche sous une chaleur d’enfer, visite de la Soufrière, achat de la nouvelle déco du bateau (masques peint à la main par Zaka) affamé mais content, nous rejoignons notre bateau. Il est un peu tard pour prendre la mer (nous avions prévu d’aller passer la nuit à Pigeon Island au nord de l’île à env. 3h de navigation)…nous partons quand même.
La douceur du coucher du soleil sous voile, la magie de la mer et le vent ne nous permettant pas de caper à l’Est/Nord-est font que nous décidons de poursuivre notre route, plein Nord, pour la nuit. Bien fatiguée par cette longue journée, je suis moyennement contente de cette décision mais Tor à l’air si content ;-D

La soufriere




 
Mayreau

Saturday, November 19, 2011

Grenada Farewell

The last week on Grenada is over, and we are heading for Carriacou and Tyrrel Bay.

We started our final lap on Grenada last Wednesday, when our excursion ashore to grab a quick meal took us to the middle of an Indian Birthday Blame-It-On-The-Curry Dancing Fiesta.
Very funny, and really goood curry!

On Thursday Valentine invited me to the Phare Bleu floating restaurant.
«Vestra Banken» is a over 100 year old Swedish lighthouse-ship, that has been transformed into a high-class restaurant here.
We went there with high expectations, since visiting the place has been a theme all the way back to when we started to read about Grenada in Doyle's pilot book.



The ambience was delightful, and the food really excellent.
This was supposed to be a taxi transport night, since the Restaurant Ship is located in a marina quite far from the city. But due to Valentine's logistic improvisations, we ended up driving with locals in private cars both ways. Interesting people, really good conversations.

We moved Yum-Yum south to Tyrrel Bay on Friday, to see if some of our friend-boats still were hanging around there, which they were not.
But as we hoped, Barracuda’s band was plying that night at the TIKI outdoor venue.
Barracuda is a local guitarist/singer who has a great voice, and plays just the music that we love to dance to.
There was a performance by a surprisingly good steel drum band before Barracuda entered the stage, the TIKI happy hour and pizza worked well. Dancing was great and without injuries. We had an interesting conversation with two Canadian couples. We got in contact when we saw some people crawling around on the lawn, and offered them support with our flash light. The crawling was not result of a too happy hour, but a lost earring.
One of the couples were experienced long time cruisers.
The other had moved to Grenada some years ago for retirement, but had been offered irresistible, interesting job challenges here.
It is not the first time we have met people here, for whom the Grenadian retirement escape has been overtaken by irresistible and fulfilling job life opportunities.

Thoughest goes first!
Saturday.
We finally managed to join the Grenadian Hash Harriers for their weekly hike / run.
This is an international movement, giving «drinkers with a running problem» a controlled and beer-stained opportunity to follow their unbending desire to run in the woods.
On this rainy(!) Saturday the event still gathered a 100+, of which a little less than half was «virgins» in the Grenada Hash, and of cause had to be de-virginified in a simple ceremony of drinking beer from your hiking-shoe.

No woman with sticks overtakes me!!

I was not the only one feeling that the Swiss-Norwegian team had an unfair advantage with our Vibram soles and hiking sticks on the slippery, narrow and steep track, which was well marked with dots of paper laces from a document maculator.
My telemark downhill skills allowed me to overtake some of the Harriers in the steepest downhill mudslides.
After the run we had to go through another beer baptism and a diploma ceremony for us the not-longer-virgins. And some other Harriers that was due for special celebration this particular Saturday.
Then, plenty of food and drinks.

Those humans...
Everything about the Hash seemed well organized in a casual style, very unlike everything else we have seen on the island.
We got to the venue by meeting up at the announced roundabout in St Georges, and was picked up by a couple of locals that had spare seats in their car and plenty of loud music.
Grab a bush or slide.








But on the return with the same car we had a good conversation, and the driver insisted on driving us all the way to Prickly Bay, and Brian refused firmly any contribution from us to cover his expenses.
Counting Jupiter's moons from the trampoline a little later, all on board agreed it had been a fine day.

The official Sunday on Yum-Yum starts with a big breakfast that includes eggs, crisped baguettes and sliced seasoned tomatoes as an addition to our everyday fresh fruits, yoghurt and muesli dishes.
After which we moved the boat to the east side of Hog Island, making ourselves ready for the famous Roger's Sunday cruiser gathering five minutes dingy ride away on the other side of Hog.

Every Sunday his improvised open dingy-in seashore driftwood shacks become a meeting point for the boat people. Over the bar counter we delivered greetings from my sister and brother in law, whose only specific instructions for this adventure has been to visit Roger's, and hit the Panama Channel. Synnøve and Sigurd finished their first sailing adventure spending some months in the Caribbean about 12 years ago.
They will be back here with their four children as visitors on Yum-Yum for Christmas vacation. Report will follow.










Having collected our food and drinks at Roger's, we dropped down at a table and introduced ourselves to a long-time cruising couple on a Welch flagged boat, and their crew, Klaus aus Deutchland.
They shared with us their extended knowledge of the African coast of the Mediterranean, especially cruising Tunisia.
Roger's was also loud music, mosquitoes, and sharing the bench with a local in deep hibernation that we were totally unable to bring back to consciousness. Until a couple of raindrops hit his face. Then he jumped up like a high-tension Jack-in-the-box, landed on the neighbour-bench, were he returned to reality and gave us his gentle “Hello, how are you?” with a smile before he slid off in the shadows.
As we dragged our dingy out of the bar and into the water, we realized that these footsteps in the sand would be our last touch of the Grenadian island for a long time.

My mind already set for the next day's adventure in Dominique's floating workshop on Carriacou, we dingied into the night back to Yum-Yum.