Pelican |
Poissons Pierre |
Cet avec un petit pincement au cœur que nous quittons l’île de Grenada. La vie ici est vraiment agréable.
Mais un container de matériel commandé sur internet nous attend à St Martin et Tor aimerait finir les travaux à bord avant la venue de sa famille le 20 décembre en Martinique.
7.00H départ pour Carriacou (40 milles au nord de notre position) où nous avons rendez vous autour de midi avec Dominique et son « atelier flottant » afin d’installer les supports pour nos futures éoliennes.
Le vent étant absent ce matin, Tor s’assure par téléphone de l’exactitude de notre rendez vous avant de pousser avec nos moteurs. Au bout du fil : réponse caribéenne ;-) le gars est sur un autre « plan », nous le verrons demain…
Du coup, nous nous amusons à régater à la voile (avec 2 à 5 nœuds kn de vent !?!) avec un monocoque qui nous colle aux fesses. Sapristi !!! Se faire doubler par un mono est une nouvelle expérience dans ma courte vie de navigatrice en catamaran ! Mais c’est avec délectation que je le passe de vitesse 2 h plus tard, au près serré (si, si !) avec 11 kn de vent d’Est et une vitesse de 6.5 kn ! ha ha
Dernière semaine de folie à Grenada ;-)) Avons cumulé tout ce que nous n’avions pas encore eu le temps de faire sur cette merveilleuse île ! : (voir les photos et les commentaires de Tor) ?
Nous passons notre dernière nuit en territoire Grenadien à Sandy Island, réserve naturelle ou la tranquillité et les couchers de soleil sont magiques. Mais au petit matin je surprends des braconniers qui viennent d’attraper une raie ! ;-(
Drôle de squetch ce matin au service d’immigration quand nous présentons nos papiers afin d’effectuer notre « sortie » de Grenada. Les gars n’arrivent pas à comprendre que je puisse être le capitaine ! S’en suit une grande discussion très comique ou Tor s’en sort avec une bonne pirouette afin de ne pas « perdre la face » ha ha (voir sa version anglaise)
Rebelote à Union pour l’entrée du territoire. Cette fois, ce sont les douanières qui s’étranglent d’un rire gêné. C’est effarant de voir les réactions des « officiels » dans ces îles si une femme se présente comme chef de bord. Parfois ce sont presque des propos racistes !?!
Je suis presque soulagée de terminer « mes trois mois » (nous alternons les rôles de propriétaires et de capitaine ;-)) et je repasse la casquette du skipper à l’homme.
19.11.11 Mayreau :
Ancrons à Salt Whistle Bay. De notre bateau, la vue d’une baraque en tôle sur la plage d’où émane une « super reggae musique » nous attire. Mais nous ne voyons pas de ponton pour amarrer notre dinghy à terre. On s’embarque dans le kayak…je remonte ma robe par-dessus ma tête afin d’essayer de rester « sèche » ;-)
Nous rencontrons « Debbie & Black Boy » qui nous propose un barbecue (poissons + garnitures locale). Parfait, nous sommes affamés ! mais une heure plus tard...toujours pas cuit ! Nous trompons notre attente en dansant le reggae dans le sable, ce qui sèche ma robe, ha ha ! notre patience sera récompensée par un véritable délicieux repas local. Epique retour sur Yum-Yum en kayak dans la nuit noire ;-D
6.00h du mat, une forte odeur de fumée nous sort du lit. La baie est totalement enfumée ! On ne voit plus à 10m ! Dans la région, c’est « le sport national » de brûler tout et n’importe quoi ! A celui qui fera le plus grand feu !?! Nous levons l’ancre et décampons afin de prendre notre petit déjeuner en mer, à l’air pur.
Cap sur Bequia. Belle nave à la voile, arrivons en début d’après-midi.
Nous jetons l’ancre à proximité du même bateau suisse que nous avions déjà comme voisin à Carriacou. Cette fois, je me décide à aller les rencontrer... Surprise ! C’est Mireille et Michel sur Calao que nous avions connu en janvier en Martinique grâce à l’ami Jacky !
Autour d’un pastis ils nous informent qu’ils partent sur St Vincent le surlendemain. Cette île ayant très mauvaise réputation auprès des navigateurs (vols, attaques, etc.) nous avions l’intention de laisser notre bateau au mouillage à Bequia et de prendre le ferry aller retour sur une journée afin de visiter St Vincent. Encouragé par le fait que depuis 10 ans Calao fait escale à Wallilabu sans anicroches, nous changeons nos plans.
Auparavant, nous voulons visiter à Bequia le sanctuaire de tortues « Old Hegg » sis en bordure de mer sur la côte « sauvage » Atlantique.
Le prix du taxi étant totalement exagéré, nous partons à pied d’un pas alerte. Mais la chaleur est suffocante ! Je « fais du pouce » dans le dos de Tor ;-O et un charmant cinéaste-Dean- qui allait justement filmer les tortues nous emmène.
Passionnante discussion avec Brother King qui ramasse les œufs de tortues et les élèvent quelques années afin qu’elles aient plus de chance de survivre avant de les relâcher en mer. Il nourrit les bébés tortues avec du thon en boîte ( !?!)
21.11.11 Départ très tôt le matin pour Wallilabu, St Vincent ou nous avons « réservé » une bouée d’amarrage par tél.et un guide local pour pouvoir faire un trek. Mais le gars n’est pas là à notre arrivée (normal) ;-) Le temps de nous attacher au célèbre ponton du film : Pirates des Caraïbes à l’aide d’un gars du coin essayant de gagner quelques sous, le « guide » prévu arrive et ils commencent à se chamailler !
Visite du musée « Jack Sparrow » puis superbe balade en compagnie de Speedy qui nous emmène dans la montagne en pleine nature. Après une bonne heure ½ de marche, alors qu’une forte odeur de cannabis nous environne ( !?!) Speedy nous fait quitter le sentier et s’enfonce dans les hautes herbes. Nous traçons derrière lui ! 15 min plus tard et la « carrosserie »bien rayée (lol, Alain) ;-) nous retrouvons un chemin. Nous comprenons qu’il y a des endroits à éviter...les dealers ne sont pas des enfants de cœur...
reste de decor du film *Pirates...* |
acces boueux et escarpe ! |
6.45h Nous sommes prêt à partir pour Ste Lucie. Entamons notre manœuvre…le câble des gaz du moteur tribord ne répond plus !
7.30h, Tor et ses mains magiques a tout réparé ; en route !
En approche du mouillage « des Pitons » au pied du volcan « la Soufrière »de Ste Lucie, tour à tour des gars dans diverses embarcations tentent de s’approcher de notre bateau afin de nous proposer leurs services (bouée d’amarrage, guide, excursions etc..). Connaissant la combine, je prétends que nous avons déjà rendez vous avec... x ou y (j essaie de trouver un nom local) et ça marche ! Répit de courte durée, un flot de vendeurs ambulant va défiler autour de notre bateau (avec plus ou moins d’agressivité si on refuse de leur acheter quelques choses) ! Tor leur file une bière et les chassent avec diplomatie.
Le lendemain, nous voulons partir visiter l’île mais ne sommes pas très chaud de laisser notre dinghy toute la journée à un ponton et de montrer que nous ne sommes pas à bord de Yum-Yum (si l’annexe n’est pas derrière le bateau).
N’étant pas loin d’une plage, nous roulons nos affaires dans nos sacs étanches et partons à la nage ;-)
Après 5 h de marche sous une chaleur d’enfer, visite de la Soufrière, achat de la nouvelle déco du bateau (masques peint à la main par Zaka) affamé mais content, nous rejoignons notre bateau. Il est un peu tard pour prendre la mer (nous avions prévu d’aller passer la nuit à Pigeon Island au nord de l’île à env. 3h de navigation)…nous partons quand même.
La douceur du coucher du soleil sous voile, la magie de la mer et le vent ne nous permettant pas de caper à l’Est/Nord-est font que nous décidons de poursuivre notre route, plein Nord, pour la nuit. Bien fatiguée par cette longue journée, je suis moyennement contente de cette décision mais Tor à l’air si content ;-D
Aaah Pirates des Caraïbes, j'aurais trop voulu être dans la place!
ReplyDeleteEst-ce que le cinéaste Dean gagne sa vie en filmant des tortues??
Bisous