St Pierre (Martinique) cachot de Cyparis

20 juillet 2011

Quel super bateau ! Malgré un Alizés persistant Sud Est de 10 à 20 nœuds, nous égrenons les îles - tout à la voile ! Avec une vitesse moyenne de 7.5 à 9.5 nœuds !!! Ce catamaran remonte vraiment bien au vent ! Nous doublons à donf les monocoques ha ha

Au nord de la Martinique, un groupe de dauphins type « flipper » à joué un bon moment à notre étrave en nous lançant des regards pénétrant entre deux galipettes ! Ces dauphins tachetés sont très joueurs et ils donnent l’impression de chercher à communiquer avec l’homme. Expérience mystique !

Sinon, avons souvent aperçus des petits groupes de dauphins qui passent nous saluer, puis retournent vaquer à leurs occupations ; et encore et toujours des myriades de poissons volants de toutes tailles impressionnant dans leur performance de vol !!!

Au mouillage à Petite Anse d’Arlet (Martinique) c’est un champ d’étoiles de mer que je découvre sous le bateau en allant contrôler si mon ancre est bien « plantée ». Du coup, malgré mon otite (eh oui, chacun son tour L) je déplace ces belles créatures gisant à 4-5m de fond afin de me pas les blesser avec notre chaîne. Geste qui fait sourire Tor compte tenu du nombre élevé de bateaux qui balancent leurs ancres sans aucune précaution.

Il semblerait que les otites sont un problème récurant chez les navigateurs (nageurs et plongeurs) des mers chaudes ! Il est impératif de se rincer à l’eau claire et de se désinfecter les oreilles après chaque plongée apparemment.

Finalement, nous devons être assez exigeant dans nos gestes de routine afin de se mettre le plus possible à l’abri des petits maux, des blessures et accidents (vite arrivés dans un environnement ou tout bouge tout le temps) et également de lutter en permanence contre les méfaits de l’humidité et du sel.

Bien peu de contraintes en parallèle de l’immense liberté et privilèges de cette vie là !

Sommes en route pour Rodney Bay (Ste Lucie) ou un « bateau » ayant un compresseur à vendre nous attend...

Merci pour vos messages ;-)) bises à tous

Yum-Yum meets Commander Cousteau and trades water (homemade) against compressed air.

Grand Anse Arlet, 17th July -11

Our divebuddy Philip from Corynthe (boat name) says it's a good principle in the Caribbean to have one goal or project pr. day.

So I concidered myself well covered when I had finished the 200 stiches it took to fix the Yum-Yum logo to the dingy sunshield.

That was before we arrived Roseau, and realized we could not get our mainsail down.

Luckily we were doing our reefing well off shore in calm conditions this time, as we actually had to climb to the top of the mast to release the main halyard.

Yum-Yum has a very big, fully battened mainsail, and the halyard runs double through a block in the top of the sail.

This block sits on a spinner that definitely should not be there.

It is a good thing to get twists and tension out of a single rope, but here the result was complete clogging of the up-and downrunning parts of the halyard.

In the end it was actually very easy to give the block the four turns it took to release the clog, but getting there was not. The spinnaker halyard we used for elevating the captain, ends two metres under the mast top. The last climb had a spicy edge to it in the waves.

And then, instead of being treated as the hero of the day, the captain had to accept unspeakable terms dictated by the rope operator to be allowed return to deck.

Well, five days later we are now lying south of Port de France on Martinique, this island seems to be a constantly ongoing music festival with stages and good sound systems (Nexo) everywhere.

Music and traditional dance show to celebrate the French 14^thJuly, onboard sailing we have succeeded saving our watermaker inlet key from a detour in the hides of Yum-Yum's port bilge, and a finger trapped in the main halyard winch with bravour.

And done a very fast and heroic gybe to avoid hitting a meeting freighter that actually was at anchor (sigh!) But we are going to be very clever sailors eventually.

And good underwater photographers. Just give us some time to find out about the flash.
Tor

Guada-Dominique-Matinik

La vie en mer, sur ce super bateau avec Tor est un vrai bonheur !

Je me régale de ne plus avoir d’horaires, ni d’obligations !

Je profite à fond de la mer et du climat « Caribéens »

Avons quitté nos « bateaux copains » au mouillage des Saintes en Guadeloupe et avons repris notre route pour le sud. Belle nave tout à la voile malgré un vent E-SE au près serré.

Nous arrivions près de notre destination en Dominique et n'ayant plus de vent, nous décidons d'affaler la grand voile...Pas moyen de la faire descendre!!! – Séquence émotions-actions !?! Nous tirons, nous nous suspendons, bordons le riz.... Nada!!! A l’aide des jumelles ont arrive à voir que notre drisse est torsadée tout au sommet du mat. J'essaie de m équiper de la chaise de mât qui s'avère être inutilisable. Heureusement, le « Dieu du Tonnerre » ayant plus d'un tour dans son sac, sors son matos de grimpe et nous goupillons la drisse de spi sur le winch électrique (quel luxe!) afin que je puisse le hisser tout en gardant le contrôle du bateau bien face au vent. La drisse de spi n'allant pas jusqu'au sommet du mât, Tor a dû vraiment faire le singe pour finalement pouvoir libérer la drisse. Bien entendu, j'en ai profité de "monnayer" quelques promesses avant de le faire redescendre ha ha ha

Le lendemain, « re » belle nave direction Martinique. Bien amarinés, nous restons actifs : générateur en route, nous profitons de faire de l’eau (avec notre déssalanisateur), la lessive, la cuisine etc... seulement quand je me penche pour arrêter l’arrivée d’eau de mer, une vague me surprend et je lâche la poignée de la pompe... » Il nous » (Tor !?!)  faudra ramper 1/2 h dans les fonds du bateau pour la récupérer ! ;-)

Valentine

Iles Pigeon- Guadeloupe

Nous apprivoisons gentiment notre Yum-Yum – ou est ce l’inverse ? – Avons eu quelques jours de navigation dans une mer bien agitée et avons pu constater le super comportement de notre bateau !

Après de courtes escales à Nevis et Montserrat, c’est couvert de sel que nous sommes arrivés à Deshaies en Guadeloupe.

Là : « remise en état » de l’intérieur du bateau- quelques réparations  – chercher d’où viennent ces maudites infiltrations d’eau que nous avons depuis quelques jours – lessive etc… nous avons aussi pris le temps de faire la fête au village (super concert « rasta » de percussion) et de visiter le magnifique jardin botanique (ex propriété Coluche) sous des trombes d’eau !

Nous avons aussi fait connaissance avec d’autres navigateurs entre autre une famille –Philippe, Valérie, Mathieu 11 ans, Alexis 7 ans qui ont loué un catamaran pour une année sabbatique.

5-6- juillet 2011 ;  Ouest de la Guadeloupe

Sommes à l’ancre près des Iles Pigeons (réserve naturelle Cousteau) Les fonds sont magnifiques digne d’un bel aquarium. Tortues, poissons perroquet, langoustes, une infinité de poissons et coraux de toutes sortes, le spectacle est formidable.

J’en ai profité pour tester mon matériel et faire mon baptême de plongée ;-) pas évident !!! Heureusement, l’ami Philippe du bateau Corhynte me « coache » et l’ors de la 3^ème plongée, je parviens à surmonter mes angoisses et faire des exercices par 11 m de fond sous le regard de la statue Cousteau et de Tor qui fait le clown à coté.

Je pense souvent à mes amies Nadine et Huguette ha ha (Nadine à peur des oiseaux et Huguette des poissons) : je me suis fait « attaquée » par un merle à St Martin qui m’a piqué la tête ! et depuis quelques jours des hirondelles de mer ont décidés d’adopter notre bateau. Elles essaient de nous chasser quand on revient au bateau et nous suivent lorsque nous naviguons pour venir se réinstaller dès que nous sommes au mouillage !

Nous devrions gentiment continuer notre route direction sud…mais les journées passent si vite !

Sinon, certains jours c’est un peu l’hôpital Yum-Yum ! ha ha On essaie de gérer nos oreilles, les mycoses, dues à l’excès d’humidité, les douleurs articulaires…et j’en passe..

J’apprécie pleinement le fait de ne plus avoir d’horaire. Nous jouons souvent de la guitare le soir et lors des navigations, n’arrivant pas à lire, je sors ma flûte et ma musique à bouche ;-) AH !! voilà pourquoi Tor a mal aux oreilles !?! hihi

Je pense souvent à vous les ami(e)s... un gros bisous, merci à tous ceux qui m’ont écris !

Deshaies, Guadeloupe 2. juli 2011

Det nærmer seg tredje natt for anker i Deshaies, en liten landsby med god havn helt nord på Guadeloupe.

Et par timers sløving siden vi jolla ut fra land lastet med nedfallsmango, og på tide å praktisere morsmålet litt.

Inngangsbilletten til dagens besøk på områdets botaniske hage betalte seg altså bra, den.

Da advarsler om å se opp for fallende mango viste seg å være vel begrunnet.

Et kjærkomment tilskudd til favorittfrokosten ombord, som for tiden er skåret frukt med youghurt og musli.

Den samme frokosten ble litt sein i dag, fordi trommeparaden i landsbyen i går endte i en forrykende happening på utescena som varte til 0400 omtrent.

Skikkelig vestafrikansk djembemusikk og fritt fram for solodans.

Reiseruta vår så langt: St. Martin – St. Barth – St. Eustatius – Nevis – Monteserrat – Guadeloupe.

De siste to distansene har seilt parallelt og blitt kjent med en fransk familie som holder på å avslutte et seilerår her borte.

Planen er å dykke sammen med far i huset (båten) litt lenger sør fra i morgen, i et undervannsparadis utvalgt og beskyttet av dykkerikonet Jacques Cousteau.

Det er nå snart en måned siden vi flytta inn i skuta, og det begynner som smått å bli litt rytme i gjøremålene om bord.

Selv om vi er rimelig ferske skippere begge to.

I går skifta vi ankerplass to ganger før vi var fornøyde.

Sikkert et underholdende syn for de mer garvede av våre kolleger, men lærerikt og interessant for oss.

Litt uvanlige forhold her når vinden snur 360 grader flere ganger i løpet av dagen.

Vi ankra til slutt veldig nærme land mot en knaus som avviser pålandsvinden, og vi er enige om at vi har den roligste og beste plassen i bukta her.

Kjekt med grunn båt:-)

Det er bra med liv rundt båten, vi hadde våre første delfinbesøk mellom Monteserrat og her, flygefiskene har noen fantastisk lange svev omkring oss, det koker av småfisk på flukt rundt båten innimellom, og vi fram til å komme i gang med fisking snart.

De siste seiledistansene har vært relativt friske på skarp kurs i 15-20 knop vind med store bølger / rotete sjø. Derfor har ikke snørene kommet i vannet enda.

Et kjærkomment besøk ved skutesida her som ikke appellerer til jaktinstinktet, er skilpaddene som padler innom.

Snodige skapninger som stikker hodet godt opp av vannet for å finne ut hva som foregår, før de vaggepadler videre.

Ellers har både fuglene og baracudaene funnet ut at båter er kjekke ting som ofte avgir mat. Litt småskummelt første møte med den digre breikjeften som fryktløst gjorde krav på skyggen under Yum-Yum i Marigot (St Martin), men vi kom godt overens etter hvert.

Underlig å se med egne øyne vulkanmassen stikke ut som en tunge i sjøen ved Monteserrat.

Sterkt at øyboerne bygger ny tilværelse lenger nord på øya etter dramatiske hendelser bare få år tilbake.

En påminnelse om hvor skjør tilværelsen er, og et vitnesbyrd om trassig mot og utholdenhet.

Tor